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Photo du rédacteurDanielle. G. Pétrus

Mes inspirations

Dernière mise à jour : 10 oct. 2018

Inspiration, d’où me viens-tu ?

Forcément au départ de mes lectures d’adolescence ou d’enfance. Ayant fréquenté les écoles chrétiennes, côté figures féminines, on m’a surtout présenté Sainte Thérèse de Lisieux, Bernadette Soubirou et Jeanne d’Arc ; côté masculin Saint Louis et quelques missionnaires martyrs. Rien de bien excitant, des éteignoirs pour jeunes filles. Est-ce qu’il m’en est resté quelque chose ? Ha ! Idée à creuser !

Heureusement, je passais beaucoup de temps chez mes petits voisins et fréquentais quelques livres et revues non autorisés que je ramenais dans mon cartable et lisais en douce.


J’ai dévoré les aventures de Tarzan, les romans, une pure merveille pour moi. Je sais, une controverse existe sur le racisme supposé de Tarzan. Enfant, cela ne m’a pas choquée, la civilisation, donc les Blancs, ce n’est pas bon et cela pervertit tout. Tarzan ne défend pas le colonialisme, il aime la nature et la vie sauvage. Les films, en revanche, transpirent au mieux le paternalisme colonial, au pire le racisme le plus crasse, du moins pour les anciens (Oui, Bwana !). Mon avis peut encore évoluer. Je vais reprendre Tarzan pour me faire une opinion.

J’ai découvert les Comics, les westerns… Pif gadget (avec Corto Maltese, lu, relu et rerelu, mon plus gros coup de cœur de toute ma vie) ; Pilote (Philémon, Valérian, Lone Sloane… côté filles pas grand-chose, sinon Natacha l’hôtesse de l’air trop craquante et Yoko Tsuno et puis quand même Cellulite pour l’humour) ; plus tard, Métal Hurlant ; et Adèle Blanc-Sec…

Du collège et du lycée, je n’ai pas rapporté grand-chose, sinon Rabelais, Voltaire, Rimbaud, A-E Van Vogt (traduit par Boris Vian, surprenant au CDI des religieuses). Il m’a fallu beaucoup de temps pour me réconcilier avec les autres, passés au laminoir de Lagarde et Michard.

Une petite exception pour cette professeure d’Arts Plastiques qui pour ne pas se faire bordéliser nous lisait à haute voix le K, le Désert des Tartares de Buzzati, Farenheit 451 et Chroniques Martiennes de Ray Bradbury. Elle a plus fait pour nous, élèves fascinés et attentifs, et pour la lecture, que tous nos enseignants de Lettres Modernes.

Plus tard, à l’âge de me rendre seule au cinéma pour voir autre chose que les Aristochats et Bambi, j’ai découvert Sergio Leone, 2001, Stars War, le dessin animé du Seigneur des Anneaux (merveilleux, mais demeuré sans suite)… le bon cinoche des années 70-80…

Dans ces eaux là, j’ai créé un personnage un peu tarte du nom de Vivien, embryon pleurnichard de Shan des Laïn-Ry… Le mécanisme était enclenché…

Bien sûr, d’autres lectures sont venues étoffer et enrichir tout cela. Et aussi la musique.

J’en parlerai plus tard, ainsi que des paysages…


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