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  • Photo du rédacteurDanielle. G. Pétrus

Le Loup des Cordeliers de Henry Loevenbruck

Mai 1789, le royaume de France ressent un immense espoir avec la réunion des États-Généraux. Gabriel Joly, jeune homme cultivé et à l’esprit vif, quitte sa province pour Paris, avec l’ambition de devenir journaliste.

Son oncle Cadet de Vaux l’accueille au siège du quotidien qu’il a fondé, le journal de Paris et le fait embaucher comme pigiste à la rubrique spectacle. Cet emploi l’ennuie rapidement, ce qu’il veut c’est investiguer, d’autant qu’un mystérieux assassin escorté d’un loup surgit nuitamment pour massacrer ceux qui s’en prennent aux femmes. Le jeune homme se lance dans une enquête qui lui fera découvrir le Tout-Paris révolutionnaire, Danton, Mirabeau… avec une place particulière pour Terwagne de Méricourt, mais aussi les intellectuels, les nobles, les francs-maçons, le peuple des faubourgs et les truands. C’est Roultabille (un peu déniaisé quand même) sous la Révolution…

La toile de fond de cette enquête palpitante est donc cette période bouillonnante, avec ses complots sordides et ses assassins, ses crapules, mais aussi avec tout son lyrisme. Henri Loevenbruck a réalisé là une fresque historico-policière saisissante, riche, documentée et intelligente. Paris est donné à voir de manière érudite, vivante, un véritable tableau animé, les odeurs en plus… Un petit anachronisme, peut-être, tout petit, mais je suis sûre qu’il l’a fait exprès pour qu’on ne trouve pas son livre trop parfait.

J’ai vraiment aimé ce roman, je ne l’ai posé que terminé. On n’est jamais déçu avec Loevenbruck, un écrivain créatif, qui ne se contente pas d’appliquer des recettes, qui ne recherche pas la facilité et nous embarque toujours aux côtés de ses héros…

Bon et bien maintenant, on attend le tome 2…

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