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  • Photo du rédacteurDanielle. G. Pétrus

Le Bureau des Affaires Occultes d’Éric Fouassier

Une intrigue qui se situe dans le Paris de Louis-Philippe. Un jeune inspecteur de la Sûreté, fondée par le célèbre Vidocq, se voit chargé d’une enquête sur un suicide pour le moins étrange. Dans le même temps, aidé par un Vidocq retraité de la police, mais utilisant toujours ses réseaux, il poursuit la traque d’un criminel pédophile surnommé le Vicaire, dans le but de rendre justice à Damien, un enfant martyr.


Le début du 19e marque l’éclosion de la Révolution Industrielle, encore hantée de superstitions pseudo-scientifiques sur le magnétisme et les pouvoirs du cerveau. Valentin Verne, policier, scientifique passionné, complexifié pour mieux nous égarer, campe le personnage idéal pour une enquête dans ce milieu. On s’y attache et l’on perçoit vite qu’il porte un terrible secret. Les autres protagonistes peuvent paraître plus caricaturaux, sans excès, on évite le cliché qui surgit par contre dans la vision des pauvres décrits avec complaisance, forcément sales, avec des têtes pas possibles, et bien sûr criminalisés.

Deuxième critique : l’ancrage dans la ville de Paris. Est-il nécessaire, chaque fois que le personnage se déplace, de suivre son itinéraire sur un plan du Paris de la Restauration ? C’est vu et revu dans tous les romans qui traitent de cette époque. Cela peut sembler érudit, mais plus de parcimonie éviterait l’abus de descriptions dynamiques qui ne font guère avance l'action.

Le dénouement nous surprend, et l’on comprend que les aventures de Valentin se poursuivront, et aussi que le Vicaire sera le Moriarty de Valentin.

Bonne lecture pour les vacances...

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